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Photo du rédacteurLa Bouichère

Pourquoi utiliser le nom latin des plantes ?

De l'utilité d'une langue morte pour des plantes vivantes.

Quand nous visitons un jardin botanique, il y a des plantes à voir, mais aussi leurs étiquettes.

Des noms latins y sont notés, les Sauges s’appellent Salvia et les Roses s’appellent Rosa et le nom botanique en latin peut nous indiquer des tas d’informations sur cette plante.


Imaginons que nous ayons une place dans notre jardin et souhaitions acheter la jolie petite valériane rouge que le voisin a dans son jardin dont il nous a dit qu'elle ferait bien dormir.

Direction jardinerie :

- Bonjour, avez vous la valériane ? - La Valériane, oui, mais vous recherchez quelle plante ?

Et c’est là que ça se complique car certains noms communs désignent plusieurs plantes différentes, et dans WiKipedia on peut lire que le nom Valériane serait donné à environ 150 espèces. - La rouge, celle qui fait dormir, pas la rose qu’on voit partout sur les collines !

- Ah, vous parlez peut être de la Centranthe rouge, celle qu’on appelle aussi Lilas d’Espagne mais qui n’est pas un vrais lilas parce que le lilas, son nom est Syringa.

- Mais non, le seringat, on le connait, il est blanc et beaucoup trop grand et ce n’est pas ça que nous recherchons.

- Alors vous recherchez probablement la Valériane rouge de nom botanique Centranthus ruber ‘Coccineus’, comme son nom coccineus l'indique, elle est rouge écarlate.

- Euh oui, c’est peut être bien celle là, et elle fait aussi dormir ?

- Ah, ce n’est pas la même plante alors, vous recherchez probablement Valeriana officinalis, qu’on appelle aussi communément Valériane des collines et ça doit être ce nom là qui induit en erreur, mais sa fleur n’est pas rouge mais blanche. Son nom latin officinalis indique qu’elle est utilisée en pharmacie, en officine, et le pharmacien vous dira probablement qu'elle fait bien dormir.

Nous voulions juste une valériane et maintenant nous avons à choisir entre une des collines à fleur rouge et une des collines qui fait bien dormir à fleur blanche.

En tout cas, notre histoire se termine bien, car les Centranthus ruber ne sont pas toxiques, on peut même consommer leurs feuilles en salade.


Il y a tellement de noms communs qu’on y perd notre latin...

Heureusement, dans des domaines importants comme la médecine et la botanique, on peut utiliser le nom latin qui est le même au Pérou et à Paris, bien qu’on n'y parle pas la même langue.

Un os qui s’appelle humérus en français s’appelle humerus dans le monde entier.











Comment le nom latin fut attribué aux plantes ?

A partir de la fin du 17ème siècle, des plantes ont été trouvées par des botanistes qui accompagnaient les expéditions autour du monde, ils illustraient et consignaient leurs découvertes et leur donnaient un nom ou utilisaient d'anciens noms de plantes connues

depuis l'Antiquité.

Rosa monstrosa, la rose verte originaire de Chine.

On trouve sa trace en 1743, cette rose à nulle autre pareille était déjà peinte dans l'art chinois ancien et elle fut la propriété des empereurs et cultivée uniquement dans la Cité interdite .

Il fallut donc trouver un nom pour une rose à fleurs vertes originaire de Chine, ce qui aurait pu donner, si on parlait latin : Rosa chinensis (de Chine) viridiflora (à floraison verte) mais notre rosier vert fut aussi nommé Rosa indica, Rosa sinica et même,

Rosa monstrosa par ce que, lors de l'exposition universelle de Paris, il fut considéré comme la curiosité la plus laide dans le monde des roses.

De gustibus et coloribus ...


Deux noms

A l'époque, internet n’existait pas, les botanistes n’étaient pas toujours au courant des découvertes des uns et des autres, et certaines plantes se retrouvaient avec tellement de noms différents au fil du temps, que le naturaliste suédois Carl von Linné fit le 1er classement systématique dans son oeuvre "Species Plantarum" de 1753.

Il répartit les plantes en familles et inventa un classement selon lequel une plante a deux noms: le nom botanique (le genre) qui s'écrit avec une majuscule au début et le nom de l'espèce écrite en minuscules.

Cette combinaison de noms en deux parties rappelle celle de nos noms personnels, le prénom et le nom. En botanique, le nom (le genre) vient en premier, le prénom (l'espèce) vient en second. Comme sur notre passeport, les plantes disent d'abord leur nom, puis leur prénom.

Le nom de la plante fut suivi d’une abréviation du nom de l’ auteur, c’est à dire du 1er botaniste qui nomma cette plante dans un ouvrage. Ces noms sont valables dans le monde entier, comme les notes de musique, l‘anatomie ou le langage informatique.


Et si nous découvrions le monde passionnant de ce qu’on appelle la nomenclature botanique ?


1. La famille

Rédigée en latin, la langue scientifique universelle, la 1ere lettre du nom de famille est en majuscule et se termine par "ceae", en français par le pluriel "cées".

Pour classer les plantes dans des familles, Linné observa la structure de leurs fleurs et les similitudes dans la façon dont elles se reproduisent, les fruits, la forme des feuilles et comment elles sont insérées sur la tige.

Par exemple :

Les Amarillidaceae ou Amarillidacées dont font partie les narcisses et les amaryllis, ont presque toutes un bulbe et des tiges florales dépourvues de feuilles.

Les Apiaceae ou Apiacées dont font partie les carottes, le fenouil, la centella et l'aegopodium fleurissent toujours en forme d’ombelle et leurs feuilles sont alternes, c’est à dire qu'elles se situent à différents niveaux sur la tige. On les nomme aussi les Ombellifères.

Dans la famille des Lamiaceae ou Lamiacées beaucoup de plantes sont chargées en huiles essentielles, elles ont généralement une tige carrée et des feuilles opposées. De nombreuses plantes aromatiques sont des membres de cette famille, sauge, thym, sarriette, menthe, basilic, mélisse, origan... elles sont généralement mellifères.

 

2. Le Genre (le nom)

Dans le genre, on classe toutes les plantes qui ont les mêmes caractéristiques essentielles et qui peuvent donner une descendance féconde quand elles se reproduisent les unes avec les autres.

La première lettre est en majuscule, et l’ensemble du mot en italique afin de le distinguer de toute autre partie du texte.


Un nom de genre peut être dédié à des personnes :

le Fuchsia en l'honneur du médecin et botaniste Leonhart Fuchs qui vécut de 1501-1566

l'Albizzia à Filippo dégli Albizzi qui découvrit la plante lors d’une expédition à Constantinople.

l'Alpinia donné en l'honneur du botaniste médecin italien Prospero Alpino 1533-1616 l'Alstroemeria en l'honneur du botaniste naturaliste suédois Clas Alströmer 1736-1796

Boussingaultia en référence au botaniste français Jean Baptiste Boussingault 1801-1887

Backhousia en l'honneur du botaniste James Backhouse 1794-1869

ou dédié à des héros de légendes :

Adonis : Cette fleur rouge sang serait née du sang d’Adonis, adolescent d’une grande beauté qui fut aimé de la déesse de l’Amour Vénus/Aphrodite et tué par un sanglier.

Le nom commun de cette adventice de nos moissons est Goutte de sang.

Menthe : elle fut une nymphe aimée du Dieu des Enfers Pluton/Hadès et son épouse

Persephone/Proserpine la métamorphosa par jalousie en plante du même nom.

Artemisia : dédiée à Artémis/Diane, déesse de la chasse et protectrice des femmes.

 

3. L'Espèce (le prénom)

Pour l'espèce, on l’écrit aussi en italique et la première lettre est écrite en minuscule.

Les noms d'espèces sont attribués de la même manière que le genre mais souvent, ils expriment une caractéristique en plus:


3-1. selon l'origine de la plante :

Salvia africana-lutea, Sauge africaine jaune

Salvia canariensis ‘Alba’ Sauge des Canaries à floraison blanche

Cereus peruvianus du Pérou

3-2. selon l’habitat de la plante :

Menthe arvensis, menthe des champs Salvia pratensis, Sauge des prés Crambe maritima, Chou marin Crithmum maritimum, Criste marine Ipomoea aquatica, Liseron d’eau Cymbalaria muralis, Cimbalaire des murailles Salvia uliginosa , Sauge des marais


3-3. selon une ressemblance à une autre plante : Glechoma hederacea - similitude des feuilles à celles d’Hedera, le lierre Leonotis leonorus, en grec leon (lion), otis (oreille): similiaire à la crinière de lion Catalpa bignonioides, similaire à la bignone "oïdes"(similaire) Nicandra physalodes (L.) Gaertn. similaire au physalis Dysphania ambrosioides, similaire à l’ambroisie Chrysanthemum morifolium similaire à la feuille du murier Helianthus salicifolius, à feuilles en forme de feuilles de saule 3-4. selon une caractéristique de la plante : Lippia nodiflora (fleurs ressemblantes à des noeuds) Hierochloe odorata (odorant) grec Hieros (sacré) et chloe (herbe) Herbe sainte Eryngium foetidum (d'odeur fétide) Stachys lanata (aspect laineux) Mimosa pudica, mimus (mime), les feuilles se replient au moindre effleurement Gynostemma pentaphyllum dont la feuille est composée de 5 folioles Paederia lanuginosa (laineux) Paederia scandens (grimpant) Rumex acetosa (acide) 3-5. en référence à la couleur de la fleur ou de la feuille : Hibiscus coccineus (écarlate) Ocimum viride (vert) Orychophragmus violaceus (violet) Nicotiana glauca (bleu-vert) 3-6. selon la période de floraison, de durée de vie Artemisia annua, armoise annuelle, qui ne vit qu'un an Cestrum diurnum (du jour)

Cestrum nocturnum (de nuit) qui exhale son parfum uniquement de nuit 3-7. pour des vertus médicinales et autres utilisations Certains noms attribués dans l'Antiquité font état de leurs propriétés médicinales Althaea officinalis (officine, pharmacie) indique toujours une plante médicinale Salvia officinalis , de salvo (guérir) et de salvus (sain)

Withania somnifera, (qui endort) Persicaria tinctoria, (qui sert de teinture)

Tetrapanax papyrifera, (qui produit le papyrus)


Après le genre et l’espèce, certaines plantes se présentent avec un 3e nom.

 

4. Le Cultivar ou variété cultivée

Cette sélection obtenue en culture a des différences par rapport à l’espèce (la forme sauvage), de couleur, de taille de la fleur ou du fruit, de productivité, de résistance aux maladies, etc.

Le nom du cultivar commence par une majuscule, s'écrit en caractère romain et est placé entre guillemets simples. Ce n’est pas la varietas ou variété botanique qui elle, s’écrit en minuscules.

Colocasia esculenta 'Black Magic’ qui diffère de Colocasia esculenta par ses feuilles pourpres Acorus gramineus ‘Licorice’ qui diffère de Acorus gramineus par son goût anisé Plectranthus amboinicus ‘Variegata' diffère de Plectranthus amboinicus par ses feuilles panachées Aquilegia vulgaris 'Nora Barlow’ qui diffère de Aquilegia vulgaris par ses fleurs doubles Lysimachia christinae ‘Zixin’ est un cultivar spontané découvert en Chine et diffère de la forme sauvage par ses nervures pourpres.

 

5. La sous-espèce, abrégé subsp. ou ssp. :

La sous-espèce est une variante spontanée avec de légères différences: Myrtus communis ssp tarentina, sous-espèce originaire du Sud de l'Italie Melissa officinalis ssp altissima, sous-espèce originaire de Crète Cedronella triphylla ssp. anisata, sous-espèce originaire de l’ile de La Gomera au goût anisé Mentha longifolia ssp capensis, sous-espèce originaire d’Afrique

Helichrysum italicum subsp. serotinum originaire d’Italie et sous-espèce tardive.

 

6. La variété botanique ou varietas (qui diverge) abrégé var. ou v. :

C’est une population de plantes qui diffère très légèrement :

La varietas est écrite en minuscule, ce qui permet de la distinguer facilement du cultivar: Gazania rigens var. leucolaena, du grec (manteau blanc), se référant au feuillage tomenteux Lippia alba var. globiflora (à fleur ronde) Mentha arvensis var. piperascens, (poivré) menthe des champs très poivrée découverte au Japon Punica granatum var. pleniflora (fleur double) Thymus praecox var. pseudolanuginosus (fausse laine) diffère par ses feuilles laineuses.

 

7. La forme, abrégé fo. :

Cistus ladanifer var. sulcatus f. latifolius, sa différence est une feuille plus large Cistus monspeliensis f. flavescens, ciste de Montpellier à floraison jaune pâle Cistus ×aguilari f. maculatus, se différencie par de très grosses macules pourpres sur sa fleur.

 

8. Species, abrégé sp. :

Désigne une espèce dont l'identité est incertaine: Ocimum selloi sp, qui ressemble à l'espèce selloi, originaire de Madère, mais elle sent l'anis

Mentha sp fraise, présentée parfois comme cultivar de l’espèce arvensis, piperita ou spicata.

 

9. × pour nommer un hybride :

Les hybrides ne sont pas des O.G.M (Organismes Génétiquement Modifiés). Souvent un croisement d'horticulture, il peut aussi se produire spontanément dans la nature.

Quand 2 espèces du même genre se croisent, la descendance est un hybride.

Un hybride spontané peut avoir un nom botanique normal sans nommer les parents:

Mentha × piperita f. officinalis L. (issu de Mentha aquatica × Mentha spicata) Gaillardia ×grandiflora (issu de Gaillardia aristata × Gaillardia pulchella)

Parfois le nom peut énumérer les parents :


× placé avant le nom de genre désigne des cas plutôt rares, un hybride entre deux genres: le nom de la plante peut indiquer ses deux parents ×Fatshedera lizei, un hybride entre les genres Fatsia × Hedera, un Aralia-lierre arbustif ×Chitalpa tashkentensis, un hybride entre les genres Catalpa × Chilopsis,

 

Sur l'étiquette dans un jardin botanique, le nom de la plante est suivi du nom de l'auteur, c’est à dire du botaniste qui a publié en 1er le nom de la plante dans un ouvrage. Par exemple :

Ici, la plante fut citée par 2 auteurs, C. Epling et C. D. Játiva

L'auteur s'écrit en abrégé avec une initiale en majuscule, mais très souvent, on trouve l'auteur entre parenthèses suivie d’un 2e nom, par exemple:

Cymbopogon citratus (DC. ex Nees) Stapf . Cela signifie, que l’auteur entre parenthèse avait nommé la plante initialement sous un autre nom de genre, et seul le nom de l’espèce est conservé.

 

Dernier point mais non le moindre :


Pourquoi certaines plantes ont plusieurs noms et qu'est ce qu'un synonyme ?

Autrefois, comme cité plus haut, chaque botaniste donnait un nom différent aux plantes et, pour faire un tri, la parution chronologique de leur nom dans des oeuvres légitimait le nom de l’auteur.

Prenons le cas de la verveine gazonnante Phyla nodiflora (L.) Greene. Elle est souvent nommée

Lippia nodiflora (L.) qui est un des nombreux synonymes de Phyla nodiflora (L.) Greene. Les synonymes sont des noms botaniques différents qui ne sont plus utilisés pour désigner une même plante.

Dans le tableau ci-dessous on peut voir tous les synonymes.

La lettre (L.) derrière le nom aujourd'hui reconnu indique que le genre Phyla a été décrit en 1er par Linné sous un autre nom, et le Greene derrière indique que c'est celui ci qui l'a re-nommé.

En recherchant l'abréviation L. sans parenthèses dans cette liste, on peut voir qu’il l'avait nommée Verbena nodiflora L. en 1753, et ( oh, le beau cas) on trouve aussi Verbena capitata Forssk. sans parenthèse ainsi que Phyla chinensis Lour. et Verbena repens Bertol. ….???



Cela signifie, que chronologiquement :

En 1753, le naturaliste Carl von Linné nomma cette plante Verbena nodiflora L. dans son oeuvre Species Plantarum.

En 1775, l'explorateur Pehr Forsskål, la nomma Verbena capitata Forssk. dans l'ouvrage Flora Aegyptiaco-Arabica. Il avait collecté la plante pendant une expédition danoise vers l'Egypte . En 1790, le botaniste portugais João de Loureiro la nomma Phyla chinensis Lour. dans son ouvrage Flora Cochinchinensis qui fit sensation dans les cercles botaniques européens. Il collectait cette espèce lors d'une expédition en Cochinchine, Vietnam. En 1806, le médecin botaniste Antonio Bertoloni la nomma Verbena repens Bertol. dans son oeuvre Rariorum Liguriae plantarum. En 1809, le botaniste Carl Ludwig Willdenow la nomma Verbena sarmentosa Willd. dans un Herbier toujours classé au Jardin Botanique et Musée Botanique de Berlin-Dahlem En 1818, le botaniste Karl Sigismund Kunth la nomma Lippia reptans Kunth. dans son oeuvre Nova genera et species plantarum avec la citation: "Crescit locis siccis Provinciae Cumanensis (Trad : pousse dans les zones sèches de la province de Cumana ) ...et ainsi de suite

Et comment, en écourtant, est on arrivé de Verbena nodiflora L. à Lippia nodiflora (L.) Michx. ? Verbena nodiflora L. que Linné nomma en 1753 dans Species Plantarum , fut renommée

Blairia nodiflora (L.) Gaertn. par Joseph Gärtner en 1788 dans De Fructibus et Seminibus Plantarum en gardant le nom d'espèce et le 1er auteur, (L.) entre parenthèses et il y ajouta ses propres initiales derrière, Gaertn.

En 1791, le botaniste Jean-Baptiste de Lamarck fit de même et la re-baptisa

Ce que fit aussi le botaniste André Michaux en 1803 , il renomma la plante

Lippia nodiflora (L.) Michx. dans Flora Boreali-Americana. Parallèlement, dans la liste, on voit aussi Lippia nodiflora (L.) var. sarmentosa (Willd.) Verbena sarmentosa Willd. reçut ce nom par Willdenow en 1809 dans son Herbier.

Elle fut re-baptisée par Sprengel en 1825 dans sa 2e édition du Systema vegetabilium en

Lippia sarmentosa (Willd) Sprengel en gardant le nom d'espèce et le 1er auteur, (Willd) entre parenthèses et en y ajoutant son propre nom derrière.

En 1847 le botaniste Johannes Conrad Schauer reclassa la plante en collaboration avec De Candolle dans Prodromus Systematis Naturalis Regni Vegetabilis . Il garda le nom Lippia nodiflora (L.) donné en 1803 par Michaux et ajouta le nom d'espèce donné par Willdenow en tant que Varietas : var. sarmentosa (Willd.) .

Ainsi, les deux 1ers auteurs sont retenus avec leurs noms d'espèce nodiflora (L.) et sarmentosa (Willd.) pour Lippia nodiflora (L.) var. sarmentosa (Willd.). aujourdhui synonyme aussi.

Plus d’un siècle plus tard, le botaniste Edward Lee Greene revisite tous ces noms dans son oeuvre Pittonia publié en 1899. Le nom accepté actuel est Phyla nodiflora (L.) Greene et il conserve le 1er auteur (L.) et son nom d'espèce nodiflora. Tous les autres noms sont devenus des synonymes, mais comme de nombreux botanistes ont traité le genre Phyla sous le nom de Lippia, les deux noms de genre sont acceptés. La nomenclature botanique Les noms botaniques sont déterminés par des scientifiques lors de congrès internationaux de nomenclature. Grâce à la génétique et des connaissances botaniques plus récentes, de nombreuses plantes sont encore reclassées plus judicieusement dans d’autres noms de genre et même de famille. Il arrive aussi que de nouvelles plantes encore inconnues soient découvertes.

Par exemple: une espèce de Plectranthus qui

n'a pas encore été nommée botaniquement. Récemment découvert près du village

Mount Carbine dans la partie tropicale du Queensland en Australie, on le dénomine

en attendant qu’il soit correctement classé. Une liste de tous les noms latins des espèces végétales et leurs synonymes est consultable grâce au travail colossal d’une collaboration entre les Jardins botaniques Royaux de Kew et le Jardin botanique du Missouri .


Conclusion ?

Sortons notre dico de latin et offrons lui une visite au jardin botanique.


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